Source : DREES Direction de la Recherche des Etudes de l'Evaluation et des Statistiques - N°538 Novembre 2006
" En 2004, les retraités âgés de 60 ans ou plus, nés en France et bénéficiaires d'un avantage de droit direct percevaient au titre des régimes de base et complémentaires un montant moyen global de pension brut égal à 1 282 euros par mois. Les femmes, avec 1 007 euros mensuels, disposaient d'un montant de retraite inférieur de 38 % à celui des hommes (1 622 euros).
Le seul avantage de droit direct, acquis en contrepartie des années de cotisation et des trimestres assimilés, s'élevait à 732 euros pour les femmes contre 1 535 euros pour les hommes. La faiblesse relative des retraites perçues par les femmes s'explique par des carrières plus courtes et moins bien rémunérées. Toutefois, l'amélioration des carrières féminines au cours des décennies tire à la hausse le niveau de leurs pensions au fur et à mesure du renouvellement des générations. La dispersion des montants de retraite reste aujourd'hui importante, surtout pour les femmes dont les parcours de carrières sont plus diversifiés. Les droits directs acquis varient également fortement selon les régimes d'affiliation.
Ci-après
le lien pour découvrir la suite de l'étude et votre montant moyen de l'avantage principal de droit direct. "
Cette étude porte sur 9,5 millions de personnes. Et même si le montant de 1282 € de pension brut mensuel ne représente qu’une moyenne, l’assiette est suffisamment large pour nous donner en 2006 une idée du pouvoir d’achat des retraités français..en 2004.
L’étude nous fait remarquer, à juste titre une augmentation globale moyenne des pensions ces dernières années. Pour autant, et ce n’est pas l’objectif de cette enquête, mais nous n’avons pas de prospective chiffrée qui tiennent compte d’une part de la situation catastrophique de certaines caisses, de l’impact de l’allongement de la durée de vie (cf. conséquence directe de la prise en compte des nouvelles tables sur les contrats Madelin) ni des modifications à venir en ce qui concernent la hausse des cotisations et son corollaire la baisse des prestations. La Loi Fillon avait déjà de son temps engendrée ce type de modifications, la seule réponse des responsables politiques. Nul doute qu’elle sera encore et toujours la seule réponse possible de la part des futurs dirigeants, de droite comme de gauche.
Le problème est que la réponse à apporter n'est pas politique mais économique. (Nos études/Société/Modèle social français)
D’autre part, pour rester plus près de la réalité, a votre avis, après une vie entière de travail, de cotisations (charges salariales, patronales, sociales, chômage, vieillesse, accident du travail etc.), se retrouver avec moins de 1300 € mensuel, est-ce que cela autorise un train de vie décent ? D’aucun me répondront, « oui, mais il y a moins de charges, les enfants sont grands, et à cet âge, on bouge moins !!! »
Ceci est en contradiction sur plusieurs points :
1. les charges existent toujours, l’impôt sur le revenu ne disparaît pas à la retraite
2. la vie est de plus en plus difficile pour les jeunes, et les parents souhaitent pouvoir donner le petit coup de pouce
3. après une vie de travail, ne pas vouloir voyager, s’offrir un restaurant, profitez de la vie, c’était peut être vrai avant, mais de nos jours les sollicitations en direction du marché des séniors sont florissantes, les retraités de demain sont les quarantenaires d’aujourd’hui, nourri au web et aux nouvelles technologies.
Vous me direz, ce que je dis, tout le monde le sait, nous sommes au courant, les politiques nous mentent car ils ne pensent qu’à leurs élections et ce n’est pas près de changer.
Que pouvons-nous y faire ?
Comme toujours dans la vie, vous avez le choix :
Option 1 : ne rien faire et attendre que l'Etat me prenne en charge, car c’est quand même l’Etat, et il ne peut pas être en faillite.
Option 2 : se prendre en charge maintenant et décider de son avenir, sans subir les conséquences de son inaction, pour ne pas avoir de regrets au moment de la retraite.
Réponse à l’option 1 : voir le billet « l’Etat est en faillite » mais surtout l’exemple du Canada
Réponse à l’option 2 : avoir aujourd’hui connaissance du montant de sa retraite et prendre les mesures nécessaires.
defiscorama.com n’est pas « en mission pour le Seigneur » et ne cherche pas à convertir l’ensemble des français à l’idée de se prendre en charge.
Nous sommes une société qui apporte une réponse objective à nos interlocuteurs quant à l’estimation de leurs retraites futures. Et ré actualisable en fonction notamment des changements personnels et législatifs.
Vous me direz, cette information foisonne sur le Net. De multiples sites offrent ce service, à commencer par les caisses de retraites elles-mêmes. C’est vrai, mais les avez-vous testés et qu’en avez-vous conclu ?
Que le montant de votre future pension de retraite (Nos études/Retraites/L'injustice) se trouve peu ou prou dans la moyenne. Que cette estimation vous a pris beaucoup de temps, sans être sur du résultat car vous n’aviez pas tous les documents sous la main, et surtout que vous étiez seul devant votre ordinateur pour interpréter le résultat de cette estimation. Que faire de cette information qui de toute façon sera erronée au mieux dans quelques années.
Est-ce que la structure financière d’une personne se résume au seul prisme de sa future pension de retraite ?
Ne doit-on pas tenir compte d’autres facteurs comme la prévoyance, la succession, les projets personnels et/ou professionnels, la fiscalité… ?
Les commentaires récents