Une réponse de Didier Parent - fondateur de defiscorama.com, aux observations d'un internaute face au concept novateur de la société, bousculant certaines idées reçues. (message de l'internaute plus bas)
Monsieur,
Tout d’abord, merci de vos remarques me permettant de mieux expliquer le modèle économique à la base de defiscorama.com.
Ceci étant, votre message m’a laissé perplexe, et avant de vous répondre je dois me lancer dans un périlleux exercice de reformulation.
Concernant votre notion de conseil :
A première lecture, j’ai compris que vous et « l’un de vos contacts » étiez étonnés de conseils ou de services gratuits en gestion patrimoniale, un peu comme « si il ne fallait pas ».
Ne pas facturer ses honoraires de conseils serait dévalorisant, un peu comme si : « le gratuit ne valait rien ».
Le conseil n’étant pas facturé, il est moins important que la vente.
La preuve de tout cela : les experts comptables, les avocats facturent leurs prestations.
Votre interrogation de savoir d’où vient la marge pour l’entreprise devient alors légitime…et la réponse logique : transformer le gratuit en payant (…souscrire les produits solutionnant ses maux…)
Puis « cette approche ne cadre pas avec les pratiques du monde de l’expertise comptable, du notariat et encore moins des avocats »
CQFD.
Ceci étant, que notre approche commerciale ne « cadre pas avec les pratiques du monde de l’expertise comptable du notariat et encore moins des avocats » n’est pas rédhibitoire.
Nous n’avons jamais prétendu pratiquer leur métier et connaissons les limites du notre.
J’y reviendrais.
Concernant votre vision des internautes : 2 catégories :
• Ceux qui souhaitent du conseil gratuit
• Les autres qui n’ont pas conscience des interactions globales de « leur échiquier patrimonial »
"Un client qui paie est un client plus enclin à s'impliquer dans la démarche. Et donc, mettre en pratique les préconisations qui lui ont été faites (il en veut pour son argent)"
Cela "permet donc une excellente rentabilité".
Certes.
Encore que…
Puisque vous nous invitez à exprimer notre point de vue sur vos « observations qui vous semblent pertinentes et, ne serait-ce que pour partie, bien défendables », je vous propose une approche différente.
Partons des principes suivants : Une entreprise a d’autant de valeur que son existence représente une réalité économique par :
• le service qu’elle apporte à ses prospects – futurs clients.
• la fierté d’appartenance réelle de ses collaborateurs à travers le professionnalisme et la pratique « propre » d’un métier (oh combien critiqué).
• les profits qu’elle génère.
Ceci étant posé, permettez moi de faire part d' une partie de mes observations, fruit de 14 années d’expérience terrain dans le montage d’opérations défiscalisantes : Mermaz, Quilès, Périssol, Besson, Robien mais aussi, LMP, LMNP , MH, Malraux, etc.…(le temps passe vite…)
Ces observations sont intéressantes comme axes de progrès et non pas par rapport à un culte de la personnalité qui ne m’intéresse pas, voire qui m’ennuie.
J’ai débuté mon activité en tant que vendeur –comme beaucoup- et n’ai jamais compris pourquoi, en apportant vraiment de belles choses, de belles solutions montées dans les règles de l’art (et non pas présentées dans les règles de l’art -vous parliez "d’agilité commerciale") il fallait encore chercher de nouveaux clients après quelques mois d’activité.
Pire que cela encore, j’ai monté plusieurs réseaux de vente qui ont atteint des volumes de ventes significatifs (le dernier en date, où j’étais associé fondateur, environ 500 actes authentiques par an…).
La «réussite commerciale» était au rendez-vous, la rentabilité également.
Pas la pérennité.
Quelle aberration !!!
Candide, j’ai partagé ce point de vue avec, en fonction des époques, des responsables, des promoteurs, des associés. Et alors ? Globalement, le système en cours convenait à tout le monde, trop lourd, trop risqué à changer, chacun gagnait suffisamment, le turn-over (consultants et clients) était … incontournable !
(j’imagine déjà votre sourire et vous avez raison, j’ai également gagné ma vie)
Sauf que…
• Sauf que les clients n’étaient pas suivis… : à peine signés, déjà oubliés…
• Sauf que les commerciaux pratiquaient un métier sans le moindre épanouissement (mais je ne parle que des 600 ou 700 commerciaux que j’ai formé depuis 10 ans… -cela parait beaucoup, mais en réalité cela ne fait 5 ou 6 par mois…)
J’ai vu défiler des gens de grandes valeurs, s’impliquant sincèrement dans un jeu où les règles étaient cachées, changées, non respectées quittant ce métier écoeuré non pas du métier, mais de sa pratique et soyons clairs du manque de respect de tout et de tous.
La précarité de l’emploi était le maître mot…
Et pour peu que vous ayez eu envie de suivre votre client, d’honorer sa confiance, de lui rendre juste service en répondant au téléphone pour dire : « oui, Monsieur, je suis encore là… », vous vous mettiez en péril car rien n’était organisé au départ de votre relation commerciale et effectivement la gestion du temps devenait …compliquée.
Or, on ne peut passer sa vie à gérer des conséquences, mieux vaut s’attaquer aux causes des déficiences.
Ces constats d’abord amers puis difficiles m’ont été utiles.
J’ai étendu mon « approche client » à de proches collaborateurs, et cela leur a réussi : clients heureux, métier différent : terminé les portes closes et les 5 heures de voiture par jour.
Defiscorama.com est parti de là, il s’agissait d’un rêve personnel, très sincèrement soutenus par les clients, des intervenants du métier et ces quelques collaborateurs partageant cette utopie. (Qu’ils soient ici tous remerciés de leur confiance)
Defiscorama.com n’est plus juste un rêve personnel.
A peine lancé, on ne peut plus parler d’effet boule de neige, mais d’une véritable avalanche de réactions.
Pas seulement parmi les consultants qui suivent cette aventure depuis plusieurs mois.
Vous êtes une preuve vivante de ces réactions.
Le concept defiscorama.com ne m’appartient déjà plus en propre, il a été offert et beaucoup de personnes se le sont approprié et participent à son développement car il répond à leurs attentes (et leur propre constat) :
• les clients ? incroyable ! : ils rappellent plusieurs mois après leur e-bilan pour dire que maintenant ils sont disponibles pour aller plus loin.
• Les consultants ? ils sont très heureux d’avoir une visibilité dans leur métier, à des années lumières des one man show nombrilistes de recrutement, règne de la promesse bafouée juste battue de vitesse par un turn-over galopant.
Faisons table rase du passé, des méthodes ancestrales et des règles basées sur l’intérêt personnel.
Puisque vous aimez les belles phrases, que pensez-vous de celle-ci : « Tout le monde disait que c’était impossible. Il est arrivé quelqu’un qui n’avait rien entendu et… il l’a fait »
Nous faisons en sorte que rendre service à quelqu’un ne coûte rien par :
• notre maîtrise de la Web-Conférence qui est déterminante - et c’est une création defiscorama.com- , donc fini les pertes de temps en déplacement.
• l’utilisation du progiciel DIXIT (que nous aidons, très modestement, à développer en tant qu’utilisateurs convaincus) devenant incontournable du fait de son indépendance, de son objectivité, de ses mises à jours donc travail propre, fiable, rapide bref : pro.
Votre image d’"échiquier patrimonial" est juste : avec les projections DIXIT, defiscorama.com propose, gratuitement, six coups d’avance à ses prospects ce qui se traduit par leur possibilité d’investir en connaissance de cause tout en évitant les mauvaises surprises plus tard - parfois aussi de ne rien faire.
• l’utilisation de technique informatique nous permettant d’informer facilement les prospects, même « les juste curieux », de nouvelles lois à travers une newsletter prochainement dispo sur le site donc information gratuite.
• Une sécurisation et confidentialité des informations poussées à l’extrême, respect de la relation.
• Etc..
Vous dites : « N’est pas CGP celui qui dispose d’un logiciel tel Dixit Open ou autre... la valeur ajoutée n’est pas là ».
Bien sûr, mais qui l’a prétendu ?
Une explication poussée de l’organisation de defiscorama.com vous aurait rassuré et j’espère que nous serons conviés à la « réflexion que vous menez sur ce thème dans le cadre de vos activités » si notre modeste expérience et/ou notre approche peut s’avérer utile.
Notre métier est clair dans notre esprit :
• Analyser une situation.
• Expliquer à nos interlocuteurs les conséquences de leurs choix ou de leur immobilisme, sur les thèmes choisis par eux.
• Proposer, à leur demande, des options d’investissement .
• Expliquer les améliorations et les implications sur leur "échiquier patrimonial".
Notre approche, résolument centrée autour du client, (application pure de la CRM).
• réduit significativement le turn-over des consultants en leur permettant de se développer réellement une clientèle fidèle.
• permet au client un réel suivi dans le temps puisque son conseiller ne disparaît pas, suivi facilité par le choix de solutions réellement sécurisées et non pas choisies dans un catalogue maison.
Le modèle économique de defiscorama.com, encore utopique il y a quelques années, est maintenant possible grâce au développement de l’informatique, entre autres choses, mais aussi de notre savoir-faire.
Si un seul message devait « passer » auprès des prospects, il serait le suivant :
« Quand vous aurez envie, quand vous aurez une question qui concerne vos affaires d’argent, defiscorama.com sera là, nous pourrons même être chez vous, sans vous déranger en trois clics (pardon dans trois secondes) grâce à la web-conférence…
Mieux encore, nous vous proposerons un vrai rapport patrimonial (vous nous disiez déjà connaître DIXIT OPEN de www.patrimoine.com, leur éthique et objectivité n’est certainement plus à prouver) et nous vous proposerons de montrer ce rapport à votre expert-comptable, notaire, avocat, assureur… et vos amis, bien sur !!!!"
Que se passera-t’il alors ?
-Soit notre analyse est juste et nous aurons toutes les chances de travailler avec lui, un jour ou l’autre, surtout si nos « produits solutionnant ses maux » sont choisis objectivement.
- Soit notre approche et notre analyse ne valent rien - mais néanmoins complètement gratuites - et effectivement nous aurions perdu notre temps.
Mais ce modèle économique fonctionne déjà, depuis plusieurs mois, et il ne s’agit aujourd’hui que de sa diffusion auprès de consultants ne se retrouvant pas dans les modèles (réseaux) actuels et partageant cette volonté de centrage autour du client.
De même que nous souhaitons que les clients décident de leur avenir financier en leur donnant les moyens de le faire, nous ne travaillerons qu’avec des consultants en exprimant le souhait.
Maintenant, si ce prospect récupère son étude et l’utilise pour suivre les préconisations de son conseiller habituel, nous respecterons son choix et actualiserons son étude à sa demande, toujours gratuitement.
Charge à nous d’être plus pertinent dans nos solutions. Nous acceptons ce couperet qui deviendra axe de progrès.
Pour conclure, la base de defiscorama.com est la confiance vis-à-vis :
• de notre étude et de sa pertinence.
• du prospect, son respect de son intérêt personnel. Il travaillera avec le conseiller qu’il choisira, il le choisira au mieux de ses intérêts et sa décision sera souveraine.
Si je vois un jour une étude estampillée defiscorama.com sur le bureau d’un expert-comptable, notaire, avocat ayant servi de base pour un travail n’ayant même généré aucun honoraire pour defiscorama.com, j’en serais très fier dès lors que le montage ou travail effectué aura été utile au prospect.
Je dirais alors comme vous : « ceci donne raison à ma stratégie »
Il nous arrive déjà de recommander à nos prospects de prendre rendez-vous avec leur notaire pour que celui-ci leur expose les conséquences, par exemple, d’une donation au dernier vivant (déjà chiffrées dans l’étude defiscorama.com).
Je vous disais que defiscorama.com était au départ un rêve.
J’aimerais le partager aussi avec vous.
Cordialement.
Didier PARENT
Fondateur de defiscorama.com
2, rue de Reims
94230 CACHAN
Port : 06 07 49 06 42
Connectez-vous sur www.defiscorama.com
votre défiscalisation en visio-conférence
PS : Désolé pour la longueur de ma réponse, la passion engendre également des conséquences.
PPS : J’aimerais publier notre échange sur le blog defiscorama.com dans son intégralité, avec donc vos coordonnées mais surtout votre autorisation. Toutefois, si cela vous gène, quelque soit la raison, je le publierais en cachant tout élément vous identifiant.
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